Moins de proximité avec les élus
À Rivaz, comme nous ne sommes que 353 habitants, nous avons la chance de connaître presque tout le monde. S'il y a un problème à régler, on en parle au municipal concerné quand on le croise. Si le cas n'est pas trop compliqué, il répond : "C'est tellement simple que tu n'aurais même pas eu besoin de m'en parler, tu peux y aller". Si la chose est plus importante, il répond : J'en parle à mes collègues et on te redit. Un à trois mois plus tard, on a la réponse.
Si la fusion a lieu, il faudra écrire à la Municipalité à Chexbres et il faudra être content si on a une réponse au bout de 4 à 6 mois.
Si on doit s'adresser au canton, une réponse viendra peut-être dans l'année, mais plus probablement 2 ou 3 ans plus tard.
Lorsqu'un problème dépend de Berne, la réponse ne sera donnée (si tout va bien) que 3 à 5 ans plus tard.
Quant à l'Europe, là, c'est encore plus lent, on a pu entendre il y a quelques mois à la radio romande que 3 pays avaient chacun environ quarante mille dossiers en attente d'une réponse à Bruxelles.
On peut retenir de ce qui précède que plus une entité est grande, moins bien elle fonctionne.
Gardons notre proximité en refusant la fusion de nos 3 communes le 26 octobre prochain.
